Voilà un excellent débat, lancé par des analyses et des recommandations excellentes de nos deux rapporteurs.
Ne versons pas dans le déclinisme ! Il y a en Afrique une présence française encore forte, un désir de France encore plus grand, et des acteurs qui travaillent.
La coopération décentralisée, évoquée par Pierre Lequiller, a cependant été singulièrement freinée par les problèmes de sécurité et par le classement stupide, par le Quai d'Orsay, d'une partie immense de l'Afrique en « zone rouge ». Le « grand parapluie » est l'instrument préféré de cette administration !
Par ailleurs, comment progresser avec un budget en recul depuis 1994, qu'il s'agisse de celui des affaires étrangères ou de la coopération, alors que les autres budgets progressaient dans le même temps ? Nous le dénonçons chaque année.
Je note, malgré tout, un fait nouveau très positif : la volonté de la plupart des pays africains de prendre leur destin en main. En témoigne la montée en puissance des organisations régionales, en particulier l'Union africaine, qu'il faut aider davantage. Il faut trouver un équilibre pour ne pas gêner cette aspiration.