Je partage ces inquiétudes. Plus la consommation de produits biologiques se développe dans l'Union européenne, notamment parce qu'il est désormais acquis que manger bio, c'est meilleur pour la santé, plus le risque d'une industrialisation de la production est réel et avec elle, une baisse des prix qui pourrait signifier la mort des petites exploitations bio. Pourtant, des alternatives existent à l'industrialisation ainsi qu'aux grandes surfaces. Je pense en particulier à des marchés bio ou des espaces dédiés au bio et à l'agriculture de proximité dans les grandes villes. Pourtant, très curieusement, certaines comme Rennes sont réticentes.
Enfin, j'attire l'attention de la commission sur les risques que le TTIP fait peser sur la production biologique européenne, comme d'ailleurs sur bien d'autres productions de l'Union européenne, notamment agricoles.