J'espère que ce rapport sera transmis à nos collègues des commissions des Affaires sociales et des Affaires culturelles et de l'éducation, afin qu'ils en tirent les conséquences concrètes.
Les sept objectifs prioritaires retenus dans la circulaire ministérielle de décembre 2011 sont plutôt pertinents, me semble-t-il. Ce texte est cependant trop centré sur les seuls personnels de santé alors qu'on gagnerait à une approche pluridisciplinaire : dans certains établissements de ma circonscription, on a ainsi réalisé un travail sur les questions d'estime de soi et de confiance en soi, travail qui a eu des effets bénéfiques sur certaines conduites dangereuses pour la santé, telles que la consommation de tabac ou d'alcool.
Les tableaux figurant dans le rapport illustrent éloquemment les difficultés rencontrées dans le recrutement des personnels de santé, particulièrement des médecins et des infirmiers. Mais l'organisation de la santé doit-elle reposer exclusivement sur ces deux catégories de professionnels ? Ne peut-on envisager de faire intervenir dans les établissements scolaires des personnels extérieurs à l'Éducation nationale, par exemple lorsqu'il s'agit de prévention des maladies sexuellement transmissibles ? Cela s'est pratiqué dans d'autres domaines, par exemple pour l'éveil à la culture, avec une efficacité prouvée.