Il est toujours bon d'« appuyer là ça fait mal » et nos deux rapporteurs viennent opportunément nous rappeler que la situation de la médecine scolaire reste alarmante, en raison d'une faible attractivité de ces métiers. J'apprécie aussi la proposition, formulée par François de Rugy, d'ouvrir ce secteur à d'autres professionnels, venus d'autres horizons : même s'il n'est pas question, bien sûr, de nier le rôle éminent de l'Éducation nationale, on aurait tort d'y enfermer la médecine scolaire.
Dans quelle mesure peut-on enfin faire de la prévention un axe majeur de la politique de la santé à l'école ? La fonction de soigner revenant avant tout à la médecine de ville, la médecine scolaire ne devrait-elle pas être davantage tournée vers cette mission de prévention et d'éducation à la santé et à la nutrition ?