Les phénomènes de harcèlement, qui jusqu'ici concernaient presque exclusivement des adolescents, gagnent de plus en plus à l'école primaire. Or il est très difficile de détecter les enfants qui sont ainsi victimes de leurs camarades. Les enseignants n'y sont pas plus formés qu'au repérage des cas de dyslexie ou de dyscalculie ; en conséquence, il peut s'écouler des mois avant que l'enfant n'exprime lui-même sa souffrance. Mais les enseignants seront alors impuissants à l'aider, d'autant qu'ils n'ont plus la possibilité de recourir à des psychologues ou aux réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). Existe-t-il un relais entre ces enseignants, les infirmières scolaires et au moins un interlocuteur médical formé à ces questions ?