Nous nous sommes battus ensemble pour que la TVA reste à un taux modeste pour le cinéma – c'est un point qui nous rassemble. C'est pourquoi, monsieur Bloche, je suis convaincu que vous vous battrez avec moi pour sauver le théâtre de boulevard, qui est menacé par la loi que nous préparons. (Sourires.)
Du mariage, de Léon Blum, est un hymne à l'altérité. Écoutez comme c'est beau : « Le goût que les femmes ressentiront pour l'ignorance des garçons, les hommes ne sont pas sans l'éprouver pour l'innocence des filles. » C'est magnifique !
« Les jeunes filles quitteront l'abri de la famille le jour où elles se sentiront de force à voler seules. Elles n'auront rien d'altéré dans leurs façons ni dans leur visage ; il n'y aura rien de flétri dans la pureté de leur regard. » N'est-ce pas beau ? Et Blum de poursuivre : « La liberté de l'instinct ne gâtera donc pas la fraîcheur de leur jeunesse. Elles reviendront de chez leur amant avec autant de naturel qu'elles reviennent à présent du cours ou de prendre le thé chez une amie. »