Je me demande s'il n'aurait pas été plus intéressant encore d'entendre nos invités une fois publiées les recommandations de la mission d'information.
Sur le fond, si l'économie africaine progresse incontestablement, comme en témoignent le taux de croissance du continent et le PIB per capita, on sait les deux préalables au développement humain : l'éducation et la santé. Or, dans ces deux domaines, les progrès sont infimes au regard de la progression du PIB – à voir l'état de certains hôpitaux et la difficulté à faire progresser le taux de scolarisation, on a même l'impression d'un recul. C'est pourtant à ces deux secteurs qu'est destinée l'aide au développement. Comment mettre fin à ce paradoxe ?