Quand des gendarmes contrôlent le véhicule de Salah Abdeslam le 14 novembre 2015 vers neuf heures dix, celui-ci leur semble suspect, ce qui justifie qu'ils le retiennent une demi-heure – contrevenant aux règles juridiques en vigueur – alors même qu'ils ne disposent pas d'informations particulières. À ce moment, la SDAO n'était-il pas en mesure de transmettre des informations aux brigades de gendarmerie au sujet d'un véhicule immatriculé en Belgique ?