Le 14 novembre au matin, nous ne disposions malheureusement pas d'un niveau d'information suffisant pour justifier de recourir à un dispositif plus important que celui qui a été mis en oeuvre. Nous connaissions seulement les lieux des attentats et ne disposions que d'un début de bilan non consolidé. Sur la base de ces seules informations, nous avions mis en place un dispositif d'alerte des brigades de gendarmerie des régions limitrophes, réparti en cercles concentriques autour de Paris. Rien ne nous permettait de savoir qu'il fallait rechercher une personne ou un véhicule en particulier.