Si l'on s'en tient très précisément à la notion de contreterrorisme, on peut déjà compter les 540 analystes que j'ai mentionnés. Au sein de la SDAO, les suivis de niveau 2 ne seront pas forcément effectués par des analystes. En gendarmerie, on demandera plutôt à des unités spécialisées, appelées groupes d'observation et de surveillance, d'effectuer certaines missions – je pense notamment aux filatures.
Pour ce qui est de la police nationale, je ne dispose pas des derniers chiffres, mais je crois que l'on compte actuellement 2 300 à 2 400 ETP affectés à la lutte antiterroriste au sein du SCRT. Je ne connais pas du tout les chiffres relatifs à la DGSI, ceux-ci étant classifiés. En tout, pour les trois services de renseignement du ministère de l'intérieur que vous avez cités, ce sont quelques centaines voire des milliers de personnes qui concourent à la lutte antiterroriste.