Cela pourrait être utile à condition de dépasser largement le cadre de la gendarmerie, c'est-à-dire si l'on en faisait bénéficier l'ensemble des services : non seulement les gendarmes, mais aussi les services de la DGSI et du renseignement territorial. Par ailleurs, je rappelle que les gendarmes ne sont en principe appelés à connaître que du bas du spectre en matière de radicalisme, c'est-à-dire des cas les moins sensibles – étant précisé, bien sûr, que les individus qui passeront à l'acte dans les années à venir peuvent très bien être situés dans le bas du spectre pour le moment.
Pour ce qui est des sources, nous n'en avons actuellement que dans le domaine judiciaire. Dans le domaine du renseignement administratif, ce dispositif est en cours de construction.