Elles relèvent alors de la compétence de la DGSI, le cas échéant de la DGSE. Mais comme vous l'avez bien compris, le dispositif que je supervise s'appuie sur les préfets. Pour moi, ce qui compte, c'est de m'assurer qu'un individu radicalisé qui se trouve sur le territoire national est bien pris en compte dans un département, sous l'égide d'un préfet et par un service chef de file. Dès lors qu'il part à l'étranger, voire sur des zones de combat, il peut rester, comme je vous l'ai indiqué, cinq ans dans le fichier. Nous avons plusieurs cas ainsi répertoriés.
Les personnes résidant depuis longtemps à l'étranger ne sont pas inscrites dans le fichier, ce qui est en revanche le cas des individus mentionnés comme « récemment partis à l'étranger ».