J'allais venir à la deuxième partie de ma réponse.
Pourquoi y a-t-il deux structures, et pourquoi ne confie-t-on pas tout le travail à une même structure, quels que soient son nom et sa composition ? Encore une fois, c'est un choix qui relève de l'autorité politique.
J'appelle simplement l'attention sur les conditions de succès d'une telle fusion ou d'une telle simplification. J'en vois deux absolument majeures : premièrement, la structure en question doit être rattachée au ministre, au cabinet du ministre, et pas intégrée dans l'une des directions, pour une raison évidente que je n'ai pas besoin de développer ; deuxièmement, elle doit être interservices, et chaque acteur doit pouvoir y trouver sa place et y jouer son rôle.
Nous ne parviendrons pas au décloisonnement du fonctionnement entre les services et à la circulation de l'information, coeur de la réforme du 1er juillet, si l'entité en charge de la structure est dirigée par le représentant d'un des services acteurs de cet échange.