Cela se fera par l'intermédiaire du fichier. Lorsqu'un individu part à l'étranger, l'information est portée à la connaissance de la direction départementale de la sécurité intérieure, dans le cadre du groupe d'évaluation départementale dont j'ai parlé tout à l'heure et remonte via la sécurité intérieure à la direction générale.
Je comprends très bien votre approche, qui relève du bon sens et qui consiste à imaginer un seul et unique grand service interministériel qui aurait la responsabilité du suivi de l'ensemble des personnes radicalisées, à la fois sur le territoire national et à l'extérieur. Je n'ai aucun jugement à porter en la matière. Je dis simplement que telle n'est pas la mission de l'EMOPT, qui doit, quant à lui, veiller à ce que les personnes dont on pense qu'elles sont radicalisées et qu'elles peuvent passer à l'action violente à un moment ou un autre sur le territoire national sont bien prises en compte.