Oui et non. En effet, dans la quasi-totalité des cas, l'administration pénitentiaire est associée au travail qui est mené sur le terrain sous l'égide des préfets. Elle peut donc rendre compte du degré de radicalisation des individus. Surtout, il y a un échange d'informations très fluide entre les services de police et l'administration pénitentiaire, notamment sur les dates de libération des individus. Cela joue pour les personnes incarcérées pour des faits de terrorisme ou d'apologie du terrorisme, ou encore de droit commun, mais qui se sont radicalisés en prison. L'administration pénitentiaire signale ces cas aux services pour qu'ils soient pris en compte au moment de leur sortie. Cette technique d'échanges d'informations fonctionne bien.