Les porcs descendent sous terre : c'est assez impressionnant… Que l'on me comprenne bien : l'Union ne pousse pas à la création de grosses structures de cette nature ; elle veut au contraire permettre à des structures locales, de taille plus réduite, de se maintenir sur tout le territoire – on ne peut pas comparer la production de porcs au Danemark avec la production de bovins ou de moutons dans d'autres États membres.
Dans ce but, nous avons prévu toute une série de flexibilités qui permettent d'abattre des animaux dans les coins les plus retirés de l'Union – cela peut être dans les montagnes de France ou au fin fond de la Roumanie – tout en garantissant que l'hygiène est également respectée. L'Union ne fait donc pas le choix des uns au profit des autres.
Des dispositions sont aussi prévues pour permettre au producteur local d'abattre lui-même sa volaille ou ses lapins et de les vendre directement à la ferme. Bien entendu, cette disposition ne vaut pas pour les bovins ou les porcs : il n'est pas question d'abattre à la ferme les produits destinés à la vente. En revanche, dans la réglementation européenne, rien n'empêche un fermier d'abattre lui-même son porc pour la consommation du ménage. Nous essayons de permettre à tous les types de structures de se maintenir, et d'aider ainsi les petits producteurs locaux à vendre leurs produits sur le marché.