À ma connaissance, monsieur le secrétaire d'État, le programme « Erasmus + » s'adresse aussi aux apprentis mais, bien que l'offre existe, la demande demeure insuffisante. Envisage-t-on de mieux faire connaître cette possibilité peut-être encore trop nouvelle pour être toujours saisie ?
S'agissant du plan Juncker, l'État et les services publics sont certes mobilisés mais on semble attendre des entreprises qu'elles se mobilisent toutes seules, en quelque sorte. Est-ce vraiment aussi simple ? Les récentes discussions que j'ai eues à Luxembourg avec des responsables de la Banque européenne d'investissement m'incitent à penser le contraire…
Je m'étonne aussi que les questions de conflits d'intérêts suscitent la plus grande vigilance lorsque les experts concernés proviennent de la sphère publique et qu'en revanche, on ne se pose guère de questions lorsqu'ils proviennent du monde de l'entreprise privée. Est-il possible de faire évoluer cette situation ? J'ajoute que certains « experts » privés, qui présentent parfois un risque de conflit d'intérêts, sont souvent mieux protégés que les lanceurs d'alerte, pourtant fort utiles.