Cela a été le cas du Canada ou de la Russie par exemple. La première question est donc de savoir comment « embarquer » la quasi-totalité des 195 pays dans un accord international. À Lima et à Durban, on a acté l‘établissement, en langage onusien, des « INDCs » c'est-à-dire les feuilles de route devant être remontées par chaque pays au cours de l'année 2015. Plus de 160 pays ont renvoyé leur feuille de route, représentant 90 % à 92 % des émissions de CO2. De ce point de vue, l'objectif est presque réussi. Le seul problème est qu'il s'agit de déclaratif, il n'y a rien d'impératif et aucun contrôle.