La Conférence d'Addis-Abeba sur le financement du développement a été globalement négative. On comprend que les pays en développement ne nous fassent pas confiance et arrivent à la COP21 en étant très remontés, puisqu'on leur a dit que tout ce qui était fait en leur faveur relevait du climat. De plus, ils ont l'impression d'être pris en tenaille entre deux égoïsmes, celui des pays occidentaux, et celui des BRICS. L'accord contraignant sera très difficile à obtenir, et il reste à espérer que le texte final permette d'accélérer dans les cinq années à venir.
Je tiens à souligner que les ONG sont également sorties très déçues de la Conférence d'Addis-Abeba, et sont très remontées par rapport à la situation telle qu'elle se présente aujourd'hui. Elles seront très attentives à l'accord qui va sortir de la COP21.
L'Union européenne risque quant à elle de rester la « bonne élève » en matière de lutte contre le réchauffement climatique.