Le problème est certes considérable, mais même si un million de réfugiés se présentaient aux frontières européennes, ce n'est que 0,22 % de la population de l'Union qu'il faudrait accueillir ; est-ce vraiment insurmontable ? J'admire l'attitude de Mme Angela Merkel, qui a honoré l'Europe.
La relocalisation a commencé ; quelle évolution des positions des États espérer à ce sujet, tous n'étant pas au diapason ? Quelles mesures véritablement efficaces peuvent être prises pour améliorer l'accueil des réfugiés et les capacités d'intégration ? L'aide à la Grèce et à l'Italie, que l'on a laissées bien seules, sera-t-elle renforcée? Quelle évolution envisager dans les relations jusqu'alors ambiguës avec la Turquie mais aussi avec le Liban et la Jordanie ? Quelle politique extérieure européenne définir et comment lui donner la dimension onusienne nécessaire pour mettre en oeuvre des contrôles militaires aux frontières de la Libye et dans les eaux internationales de la Méditerranée ?