Je constate, au terme de notre réunion, une large convergence de vues sur la nécessité d'une action commune renforcée en matière de politique migratoire européenne, dans toutes ses composantes, y compris ce qui touche à l'accueil, à l'enseignement linguistique et à l'accès à l'emploi. Il n'y aura pas d'avenir pour nos peuples sans une solidarité européenne renforcée. Le Parlement européen jouera son rôle de co-législateur et nous suivrons avec intérêt ses propositions, qu'elles aient trait à la révision du règlement de Dublin, à la création d'un corps de garde-frontières européens, aux ressources de l'agence Frontex, à l'action diplomatique ou à l'aide au développement. J'y insiste : il convient de ne pas assécher les crédits de la politique de développement. La question budgétaire est centrale puisque l'on ne peut espérer une Europe forte et efficace si les moyens de fonctionnement lui font défaut. Cette préoccupation devrait transparaître dans le cadre financier pluriannuel mais aussi dans la réflexion sur les ressources propres. Comment alors ne pas évoquer à nouveau l'hypothèse d'une taxe européenne sur les transactions financières, qui montrerait que l'Union européenne est en train de devenir solidaire ?
Je remercie tous les orateurs, ceux du Parlement européen comme ceux de l'Assemblée nationale et j'espère que d'autres échanges de même qualité nous réuniront à nouveau. (Applaudissements)