En réponse à ce que vient de dire M. Jacob, il n'y a pas de brouhaha ni d'allées et venues. Il est une heure trente, et les députés qui ont rejoint ces bancs sortent à l'instant de la commission des finances, où nous avons examiné les amendements relatifs au futur projet de loi portant régulation et séparation des activités bancaires.
Alors que nos collègues de l'opposition nous disent, depuis plus de soixante-dix heures, que la priorité, c'est l'emploi, le soutien aux entreprises, le soutien à la croissance (« Oui ! » sur les bancs du groupe UMP), je voulais simplement informer la représentation nationale et ceux de nos concitoyens qui, à cette heure tardive, suivent encore nos débats, qu'il n'y avait en commission des finances aucun député de l'opposition pour aborder ces questions importantes. (« Zéro ! » et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Malheureusement, ce n'est pas seulement un manque de respect à l'égard de ce projet de loi et de la commission des finances, mais également à l'égard du travail que nous essayons tous, ici, de faire le plus correctement possible. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)