Je voudrais rajouter à mon tour quelques mots pour souligner effectivement la qualité du rapport et rappeler deux ou trois choses qui s'inscrivent dans cette logique.
Il y a déjà, je me suis permise de rappeler tout à l'heure, y compris dans ma question au Gouvernement, l'article 42-7 qui a été activé. Il y a quand même une solidarité qui a été manifestée. Du coup, le groupe de travail qui vient de se mettre en place avec la commission de la Défense va être particulièrement à l'oeuvre. On voit bien aussi qu'il y a une cohérence de nos équipes. On prouve, les uns et les autres, sur ces sujets-là, qu'on n'a pas tort de vouloir faire plus d'Europe, à l'intérieur de la question purement nationale. Et je regrette que cela soit dans des circonstances aussi dramatiques que certains de nos collègues le réalisent.
J'ai été surprise aussi du peu de questions au Gouvernement sur l'aspect européen, alors que le président l'avait mis vraiment beaucoup en exergue. Nous n'avons donc pas fini d'être des militants de la cause européenne. Du coup, je pense que le fait de retarder la proposition de résolution - car je pense que ce qui aurait le plus de sens serait une résolution de nos deux collègues - pour après le Conseil, où les États vont sans doute être un petit peu plus précis que d'habitude, ne peut que nous aider et nous renforcer à faire valoir cette proposition-là. Voilà pour l'aspect général.
Ensuite par rapport au PNR, je ne suis pas pour qu'on fasse un voeu ni quoi que ce soit tout de suite car c'est le Parlement européen qu'il faut convaincre. Or, la semaine prochaine, c'est le Conseil. On a encore du temps et de la militance à faire, d'autant que je connais un certain nombre de collègues qui disent que le PNR coûte cher et que ce n'est pas plus efficace qu'un certain nombre de choses qui sont déjà en place. Donc il faut encore du temps pour débattre. Et le fait que l'on puisse discuter plus entre parlementaires nationaux et européens, cela va faire partie des exemples concrets.
J'avais également une question concernant les armes. Il a déjà été dit beaucoup de choses, mais qu'en est-il aussi justement de certaines armes qui ne sont toujours pas classées militaires, un certain nombre d'armes semi-automatiques, dont on voit bien l'utilisation à l'heure actuelle ? Il y a peut-être des questions à poser à ce niveau-là. Je ne veux pas être plus longue car je pense que dans même pas quinze jours nous aurons l'occasion de rediscuter pour une résolution et je vais vous laisser répondre mais je crois que, dans cette affaire, nous sommes particulièrement complémentaires et solidaires.