Nous avons posé quatre questions au Gouvernement ; nous espérons obtenir les réponses dans des délais brefs.
Je veux porter à la connaissance de notre assemblée la déclaration de l'Appel des professionnels de l'enfance, une organisation que la ministre de la santé connaît forcément très bien puisqu'elle est située à Tours : « Laisser entendre qu'un enfant descend de deux hommes ou de deux femmes, c'est brouiller sa généalogie et complexifier la lecture qu'il fait de ses origines. Pour se construire et trouver sa place dans la société, l'enfant doit avoir une claire lisibilité de ses origines, s'inscrire dans une filiation, c'est-à-dire une succession de générations. »
Nous prétendons, depuis le début de ce débat sur le projet de loi et plus particulièrement sur l'article 4, que la manière dont vous avez traité cet article ne permettra pas de se retrouver clairement dans cette construction. C'est la raison pour laquelle nous combattons cet article. L'amendement est ainsi défendu.