Nous sommes en accord avec cette proposition de résolution qui concorde avec celle adoptée en 2008 sur le premier paquet énergie-climat. Dans le second, nous « haussons le ton » en quelque sorte, puisque l'objectif de réduction des émissions passe à 40 % pour 2030 par rapport à 1990, celui des énergies renouvelables à 27 % et celui de l'efficacité énergétique à 30 %. Je souhaiterais revenir sur le paragraphe de la résolution évoquant le rôle de fer de lance de l'Europe. Il est vrai que nous avons tracé depuis plusieurs années un sillon qu'il faut continuer à tracer. Mais il me semble qu'il faut également mentionner dans cette résolution le reste du monde, qui doit être associé à cet effort. Je rappelle que l'Europe ne représente que 12 % des émissions, la Chine représente 28 % et les États-Unis près de 25 % Il faut donc évoquer ce problème. Pour Lima, le problème est qu'il va être difficile de parvenir à un mandat européen. Les pays du groupe de Višegrad, que nous avons visités cet été, sont encore à la traine, et nous n'avons pas encore de mandat européen robuste pour préparer Lima. Il faut se mobiliser pour que cette conférence ne soit qu'un point de passage, une conférence escamotée par celle de Paris. Il nous reste peu d'occasions de nous accorder au niveau européen.