À ce point de nos débats, il y a effectivement deux visions qui s'affrontent.
D'un côté, il y a celles et ceux qui se fondent sur la tradition chère à Hervé Mariton. Ils comprennent qu'il y a des textes multimillénaires auxquels nous sommes profondément attachés ; ils comprennent que l'histoire humaine se constitue par strates successives auxquelles nous sommes indéfectiblement liés à travers la suite des générations. À cet égard, nous pouvons nous interroger à terme sur la manière dont on traduira L'Iliade et L'Odyssée, Beowulf et toutes les grandes sagas humaines, si l'on poursuit dans la voie de vos raisonnements qui conduisent à nier l'altérité et la différence sexuée.