Intervention de Pierre Lequiller

Réunion du 4 avril 2017 à 11h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

L'Irlande pose évidemment aussi un vrai problème avec la résurgence potentielle de très fortes tensions. Enfin, il ne faut pas oublier la question écossaise. Mme Nicola Sturgeon, Premier ministre de l'Écosse, n'a pas l'intention de se laisser faire. Où en sont les Écossais aujourd'hui ? Le référendum qu'ils demandent aura-t-il lieu ? Il semble que cette demande a poussé Mme Theresa May à retarder l'activation de l'article 50 du traité sur l'Union européenne.

Présidée par M. Claude Bartolone, la mission d'information de l'Assemblée sur les suites du référendum britannique et le suivi des négociations a présenté son rapport en février dernier. La question de la consultation des Parlements nationaux sur des sujets comme les budgets futurs y était posée. Cette consultation est-elle possible dans les délais prévus par M. Michel Barnier ?

Le montant de 60 milliards d'euros fera-t-il l'objet d'une discussion, ou s'agit-il de la somme qui sera finalement demandée aux Britanniques ?

J'espère enfin que les choses sont claires s'agissant du passeport financier européen et qu'il n'est pas question de négocier sur ce point.

Nous nous trouvons aujourd'hui dans une situation inédite car l'Europe est attaquée de l'extérieur. Les déclarations de Donald Trump sont ahurissantes – on n'a jamais vu les États-Unis se lancer dans une telle diatribe –, et le discours de la Turquie est très violent.

À l'époque du Président Obama, nous avions sans doute déjà le sentiment que les États-Unis pouvaient se retirer militairement, mais cela se confirme aujourd'hui de façon très forte. Il s'agit finalement d'une occasion fantastique pour faire avancer l'Europe. L'alliance des défenses pourra se construire avec tous, et d'abord à partir de la France et de l'Allemagne.

Pouvons-nous espérer des progrès rapides du fonctionnement de la zone euro ? C'est une priorité. Quelles sont les perspectives s'agissant du fonds monétaire européen ou de la nomination d'un secrétaire général de la zone euro ? Comment transformer à court terme ces perspectives en réalités ?

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