On a voulu caricaturer ce débat (« En effet ! » sur les bancs du groupe SRC), en refusant de répondre à nos questions, en restant sourds à nos interpellations. La majorité dans cet hémicycle s'est sans doute consolée en se disant que ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Toutefois, mesdames et messieurs de la majorité, vous constatez que ce mauvais moment dure, et plus longtemps que ce que vous auriez imaginé.
De notre côté, nous nous disons que ces heures de débat enrichiront, sinon le texte qui sera voté par l'Assemblée nationale, du moins les débats futurs de nos collègues de la chambre haute, dans quelques temps.
Le nouveau député que je suis va faire confiance aux sénatrices et aux sénateurs, qui vont, je n'en doute pas, travailler avec l'énergie et la sagesse qu'on leur prête habituellement.
L'article 24 de notre Constitution attribue au Sénat la mission spécifique d'assurer la représentation des collectivités territoriales de la République. Je fais donc confiance à nos collègues pour obtenir les réponses que nous, députés, n'avons pas obtenues, mais que beaucoup d'autres élus attendent, ceux qui vont devoir mettre en oeuvre la loi.
Les sénatrices et les sénateurs sauront être particulièrement attentifs aux besoins de leurs électeurs : les maires, leurs adjoints, tous ces officiers d'état civil qui devront obtenir des réponses pour pouvoir faire efficacement leur travail.
Compte tenu de la sagesse de nos collègues sénateurs, je me dis même que cette majorité de maires, 61 % selon le dernier sondage…