Je vous parle en toute franchise. Le Premier ministre a demandé à M. Gallois, l'ancien président d'EADS, qui ne mâche pas ses mots et a des convictions qui seront très utiles au débat public, d'y travailler. Nous regardons en face la question du coût du travail. Mais nous voulons la considérer sous tous ses aspects parce que, dans la compétitivité d'une base industrielle comme la France, il n'y a pas que le coût du travail, mais aussi le coût du capital ou le prix de l'énergie. Ayons une vue globale, montrons-nous intelligents collectivement. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)