Ce retrait – pour illustrer l'éthique qui est celle de la République – ne signifie naturellement pas un abandon du peuple afghan. L'Afghanistan a besoin d'aide. Nous connaissons tous sa fragilité : l'espérance de vie des Afghans est aujourd'hui de quarante-quatre ans à peine ; la violence et la corruption y sont partout présentes ; un grand nombre de droits fondamentaux y sont quotidiennement bafoués.
La France ne doit pas pour autant ne pas être fière des résultats de sa présence depuis onze ans en Afghanistan.