Enfin, on peut se poser la question cruciale de savoir si l'Afghanistan parviendra à surmonter le départ de la coalition en 2014. Peut-on espérer que l'Afghanistan réussira à progresser vers une relative normalité et à s'éloigner du modèle du narco-État vers lequel il a tant dérivé ?
La réponse à ces questions dépend beaucoup de l'Afghanistan, mais aussi de son voisin le Pakistan, qui ne doit plus être un manipulateur, mais désormais saisir la chance historique de devenir un facilitateur et de contribuer à la stabilisation et à la pacification de la région dans son propre intérêt.
En dépit de ces doutes sur l'avenir, la commission des affaires étrangères a estimé que le traité que nous examinons cet après-midi peut constituer un cadre positif pour l'avenir des relations franco-afghanes et conforme aux idéaux de la République et au comportement attendu de la France. Elle a donc adopté le projet de loi autorisant sa ratification. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)