Intervention de Élisabeth Guigou

Séance en hémicycle du 25 juillet 2012 à 15h00
Traité france-afghanistan d'amitié et de coopération

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères :

La transition définie en 2010 et accélérée par le Président de la République ne signifie pas, bien sûr, abandon. L'Afghanistan doit être aidé et la France n'entend pas se dérober. Les femmes afghanes, en particulier, doivent continuer à être soutenues sans interruption par la communauté internationale et par notre pays. Je remercie le ministre d'avoir insisté sur ce point.

Le traité de coopération et d'amitié constituera l'instrument privilégié de cette aide. Le ministre des affaires étrangères et nos rapporteurs nous en ont décrit les principaux apports, je n'y reviendrai pas. Ce qui importe maintenant, c'est sa mise en oeuvre, qui ne sera possible que si certaines conditions sont réunies.

Cela passe d'abord par une réussite du processus de réconciliation engagé, à partir de 2010, par le président Karzaï. Un cadre a été établi avec des lignes rouges et des contacts ont été pris avec certains membres de l'insurrection. Le chemin est difficile, il n'en constitue pas moins la voie la plus probable vers la stabilisation de ce pays.

Les résultats dépendront également des pays voisins de l'Afghanistan. En effet, la paix dans la région ne sera possible que le jour où tous les acteurs auront compris qu'il est de leur intérêt d'avoir un Afghanistan stable.

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