Je m'étonne, monsieur le président, que, depuis plusieurs jours que nous examinons en séance un texte dont je rappelle qu'il est celui de la commission, nous n'entendions jamais le rapporteur répondre aux questions posées. J'ai été dix ans président d'une commission de l'Assemblée nationale, celle des affaires économiques, et je n'ai jamais entendu – enfin, « entendu »… c'est une façon de parler – un rapporteur aussi silencieux. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Peut-être serait-il de bon ton, monsieur le président de la commission des lois, de faire comprendre au rapporteur qu'il doit respecter l'opposition, peut-être serait-il de bon ton qu'il puisse argumenter en réponse aux arguments de poids qui sont les nôtres. Il n'est pas normal qu'il ne réponde jamais, absolument jamais, aux questions que nous posons.