En rejoignant l'hémicycle, c'est un sentiment de tristesse qui m'envahit. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Tristesse de mon maître en pédopsychiatrie, qui m'alertait sur les conséquences funestes de ce projet de loi. Tristesse devant une démocratie qui semble vouloir adopter ce rêve fou d'un homme nouveau, sans racines, histoire ni généalogie et auquel on dénie même l'inconscient dans sa construction ontologique. Car vous niez non seulement la biologie, mais aussi l'inconscient de ces enfants dont vous allez compliquer la tâche !
Tristesse aussi car à cette oeuvre de destruction majeure que vous programmez aujourd'hui s'ajoute le bouleversement des rythmes scolaires. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous allez imposer à nos communes, aux maires et aux départements ruraux qui ont en charge les enfants d'innombrables dépenses pour augmenter ces rythmes scolaires.