Intervention de Christophe Guilloteau

Séance en hémicycle du 25 juillet 2012 à 15h00
Traité france-afghanistan d'amitié et de coopération — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Guilloteau :

Elle a beaucoup milité pour les droits de la femme dans ce pays, parfois au grand dam de la diplomatie française !

Durant cette période, quatre-vingt-sept militaires français sont morts sur le théâtre afghan. Je veux ici leur rendre de nouveau hommage.

La France a entamé le retrait des forces françaises combattantes. Lors du sommet de l'OTAN à Chicago les 20 et 21 mai 2012, nos alliés ont acté le choix du Président de la République, c'est-à-dire le retrait d'ici à la fin 2012 des forces combattantes, le maintien d'une présence française militaire logistique en 2013 et la poursuite de la mission de formation des forces afghanes, dans le cadre de la FIAS, jusqu'en 2014, année du départ définitif des troupes de la coalition.

Le calendrier gouvernemental prévoit donc, d'ici à la fin 2012, le retrait de 2 000 hommes. Il restera sur le terrain 1 400 hommes ; 400 hommes seront affectés au sein des états-majors de la coalition, à la protection de l'hôpital militaire de Kaboul, essentiel à la coalition, et à la poursuite de la formation dans les écoles militaires afghanes. N'oublions pas la sécurité de ces hommes ; ils seront des soldats à part entière, sur un théâtre opérationnel. Nos derniers soldats tués en Afghanistan en sont l'exemple.

Environ 1 000 hommes seront directement affectés dans la mission de désengagement logistique. Une partie sera chargée de l'organisation du retrait tandis que l'autre assurera la sécurité du dispositif.

Ce retrait des forces combattantes françaises a un coût ; pouvez-vous, monsieur le ministre, nous en indiquer le montant ? Sur quel budget sera-t-il financé ? Pouvez-vous enfin nous préciser quel sera le devenir de l'hôpital militaire de Kaboul ?

S'agissant de l'article 3, pouvez-vous nous donner une définition précise de ce que représente la coopération opérationnelle ?

La France, en plus de sa présence militaire, participe au développement de l'Afghanistan. Sa compétence est reconnue dans quatre domaines spécifiques : l'archéologie, l'agriculture, la santé et l'eau, autant de domaines dans lesquels il est possible d'obtenir une amélioration rapide et tangible des conditions de vie de la population, notamment des femmes et des enfants. Notre contribution financière sera élevée. Pouvez-vous en préciser le montant et la durée ?

Attentif à vos réponses, le groupe UMP votera ce projet de loi.

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