Nous avons toujours coopéré étroitement sur ce sujet très délicat au sein de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Le conflit remonte à vingt-trois ans et les relations sont toujours tendues, malgré quelques petits pas. Sous la coordination de M. Narychkine, nous essayons la voie de la démocratie parlementaire pour faire respecter les Principes de Madrid, parmi lesquels figure la libération par l'Arménie des districts administratifs qui entourent le Haut-Karabagh : Zangilan, Qubadli, Jabrayil, Agdam, Füzuli, Latchin, et Kelbadjar qui n'est pas inclus dans les principes de Madrid. Il reste à négocier deux ou trois points du projet de traité de paix entre Bakou et Erevan avant le départ des forces militaires, la question du référendum constituant la pierre d'achoppement. À ce sujet, nous sommes en contact étroit avec le Parlement d'Azerbaïdjan pour obtenir des résultats en 2013. Nous avons de bonnes chances d'aboutir à une position commune et nous continuerons de coopérer avec les autres parlementaires français qui se sont impliqués. À la fin de cette année, il devrait être possible d'obtenir un accord avec les autorités azéries sur un traité prévoyant un référendum. Un tel événement marquerait un tournant historique dans l'histoire de ce conflit.