En matière de cyberdéfense – de l'État, mais aussi des installations économiques, donc de toutes les entreprises –, nous avons, depuis la parution du Livre blanc, mis en place l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), qui est très performante. Les attaques dont nous sommes victimes peuvent venir du monde entier, de pays très proches comme très lointains ; la plus grande discrétion est donc toujours indispensable pour traiter de ces questions !
Les cyberattaques doivent quant à elles être considérées comme des actes de guerre, ce qui fait que ce domaine doit rester tout à fait confidentiel. L'organisation en régions dépend des services. La coordination nationale est une toute petite structure, qui doit rester une simple coordination : ce n'est pas une structure de commandement ; chaque service dispose de sa propre hiérarchie.
Certains services disposent d'échelons dans les régions, notamment la DCRI, qui est de mieux en mieux coordonnée avec les SDIG, et la DPSD. La DGSE n'a pas de postes sur notre territoire, mais à l'étranger. La DRM s'adapte en fonction des armées. Enfin, la DNRED et TRACFIN sont uniquement des services nationaux. En matière d'organisation, vous le voyez, nous sommes plutôt pragmatiques.