Le recrutement est un aspect tout à fait essentiel du renseignement.
La DRM et la DPSD comptent surtout des militaires ; la DGSE compte un tiers de militaires pour deux tiers de civils ; les personnels de la DCRI, de la DNRED et de TRACFIN sont, sauf exception, des civils.
Les militaires sont recrutés de façon classique, et font ensuite le choix d'une carrière dans le renseignement. Les civils sont recrutés par voie de concours administratifs – celui de la DGSE est un très bon modèle –, mais aussi par contrat, pour certains profils particuliers – linguistes, par exemple.
Pour l'intelligence économique, nous avons créé une structure pilotée par le coordonnateur national du renseignement, et rattachée à Bercy : la délégation interministérielle à l'intelligence économique (DIIE). Nous souhaiterions que cette structure interministérielle soit rattachée au Premier ministre.
Il existe un ouvrage très bien fait sur l'intelligence économique, réalisé par la délégation interministérielle : le Guide du routard de l'intelligence économique. Celle-ci se distingue nettement du renseignement économique : c'est une politique publique de veille, d'anticipation, de protection de nos entreprises.