Jamais, en effet, nous ne pourrons nous prémunir totalement contre un risque systémique.
Je dis en revanche que sa résilience est plus grande. Or, dans une époque d'extrême instabilité, cette solidité est un atout précieux que nous devons absolument préserver.
J'ajouterai – comme vous le reconnaissez vous-même, madame la rapporteure – que, DEXIA mise à part, les 20 milliards d'euros de quasi-fonds propres injectés par l'État en 2008 pour solvabiliser les banques ont été remboursés à l'euro près, ce qui est un signe supplémentaire de stabilité. Le président de la commission des finances a même pu évoquer un gain pour l'État de 3 milliards d'euros.
Il y a donc loin entre cette réalité que je viens de décrire et la figure du contribuable otage que vous convoquez régulièrement dans vos discours.