J'assume avoir cherché, et je crois obtenu, un équilibre entre une démarche ambitieuse de changement et une démarche qui préserve le financement de notre économie. Tous les amendements que nous avons été amenés à élaborer, discuter et adopter ensemble ne remettent pas en cause le financement de l'économie, nos banques universelles, nos réseaux bancaires, auxquels nous sommes tous attachés. Je continuerai à être sur cette ligne de crête jusqu'à la fin de notre débat.
Un dernier mot sur le grand écart ou je ne sais quelle figure gymnique que vous m'avez proposée.
Je sais que je suis soutenu par les groupes de la majorité, qui veulent améliorer le texte en faisant preuve de beaucoup de réalisme et de pondération. Vous considérez qu'il n'y a rien entre un socialisme fantasmé à l'ancienne et un laisser-faire qui est très actuel. Pour ma part, je prétends qu'il y a cette réforme. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)