S'agissant de l'esprit, ce projet nous convient sur certains points, je l'ai dit en commission, je le répète ici. Oui, l'esprit nous convient, pourquoi ? Parce que nous sommes des régulateurs, parce que c'est la responsabilité de l'État de l'être, parce que la régulation, certes, est un objectif mondial, mais qu'elle commence par un État. Il n'y a pas, chacun le sait, d'instance de régulation internationale, par conséquent il faut bien commencer ; et la France peut commencer. Elle l'a fait sous l'égide de Nicolas Sarkozy, elle peut le faire – pourquoi pas ? – en prolongeant le travail de Nicolas Sarkozy aujourd'hui, je n'en disconviens pas.