Monsieur le ministre, pour l'examen de ce projet de loi bancaire, nous ne sommes ni des godillots, ni des rebelles, mais des parlementaires. Je forme ici le souhait que cette méthode de dialogue constructif entre le Gouvernement et le Parlement, que vous avez personnellement voulue et incarnée avec ce texte de loi, fasse jurisprudence et s'applique de la même manière à d'autres textes importants à venir. Notre régime a le grand mérite d'offrir au pouvoir exécutif une stabilité qui lui permet d'agir et de conduire les réformes qu'il juge nécessaires. Mais il fait aussi du Parlement une chambre d'écho inégalable des préoccupations du pays et de ce qu'il ressent. La pertinence et la justesse de la politique gouvernementale ne peuvent que s'enrichir de cette relation dynamique entre les deux pouvoirs.
Je conclus mon intervention en rappelant les propos du fondateur de la dynastie des Rothschild.