Madame la ministre, je me réjouis comme mes collègues de votre présence.
À propos de la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites aux femmes, on a parlé de l'éviction du conjoint violent du domicile, mais on oublie souvent l'obligation de soins qui peut incomber à l'agresseur. Il est souvent impossible, faute de moyens, d'accueillir l'agresseur dans un lieu de soin, voire simplement dans un lieu de parole, alors que cela permet de réduire le taux de récidive – comme en témoigne l'action menée dans le ressort du tribunal de grande instance de Douai, où ce taux ne dépasse pas 6 %. J'insiste également sur l'importance de la formation des médecins et des professionnels de santé – infirmières, assistantes sociales – ainsi que des gendarmes.
La loi du 9 juillet 2010 a aussi institué une journée de sensibilisation aux violences conjugales. Vous avez parlé du 8 mars, Madame la ministre ; j'espère que cette journée du 25 novembre permettra elle aussi d'agir, en milieu scolaire et universitaire et au niveau associatif.