En matière de biodiversité, la France s'est engagée à atteindre les objectifs d'Aichi. Au-delà de ce programme sectoriel, il est nécessaire d'avoir une politique intégrée de conservation et de reconquête de la biodiversité. J'avais présenté sur ce sujet un rapport d'information au nom de notre commission sous la précédente législature. Comment allez-vous garantir le respect des engagements pris par les administrations publiques ?
Au sommet de Nagoya de 2010, et même avant, ont été clairement identifiés les habitats naturels en voie de dégradation ou de destruction comme première cause d'érosion de la biodiversité. La Trame verte et bleue est un outil intéressant dans ce domaine, mais son poids juridique n'est pas assez fort, en particulier en matière d'urbanisme. Allez-vous vers la création de nouveaux outils comme les servitudes écologiques ?
Enfin, s'agissant de la deuxième zone humide d'Europe, le marais poitevin, nous partageons, je crois, la volonté de redonner à cette zone un label. Avec quelle méthode et quel calendrier ?