Avant d'être une crise du capitalisme, la crise des subprimes a été une crise morale, qui a trouvé sa source dans les comportements individuels des responsables de ces gigantesques établissements bancaires, qui, gouvernés par l'appât du lucre, ont menti aux gouvernants et ont développés des intérêts contraires à l'intérêt général.
Par conséquent, l'ajout proposé par cet amendement permet de pointer ce problème déontologique, voire moral – on évoque d'ailleurs « l'aléa moral » dans la théorie du « too big to fail » ou dans les théories de secours à ces établissements bancaires.
Cela permettra d'affirmer de façon explicite une volonté politique, qui est la nôtre mais qui est à mon avis largement partagée. Depuis les théories de l'agence en sciences économiques, on sait en effet qu'il faut savoir contrôler son intermédiaire : la loi doit donc le dire de manière évidente.