Le texte aurait pu au moins prévoir de distinguer l'accueil du jeune en entreprise du travail de transmission des savoirs techniques afin de rendre le parrainage par un senior effectif.
Nous souhaitions ainsi donner à l'arrivée du jeune dans l'entreprise une sorte de solennité et exprimer la solidarité entre générations. C'eût été un symbole positif et une démarche simple à concrétiser.
Nous regrettons également que le contenu des diagnostics soit évoqué dans des termes génériques et renvoyé à un décret. Il nous semblait au contraire très important de le préciser afin qu'il puisse produire des effets vertueux basés sur une analyse précise.
Nous déplorons aussi que vous ayez maintenu, comme l'a rappelé mon collègue Cherpion, la mesure qui prive du dispositif des contrats de génération les entreprises qui ont procédé, dans les six mois précédant l'embauche du jeune, à un licenciement pour motif économique sur les postes relevant de la même catégorie professionnelle.
Cette disposition, comme d'autres dans ce texte, signe une méfiance inquiétante à l'égard de l'entreprise. Nos collègues du Sénat avaient proposé de l'amender en remplaçant la notion trop large de « catégorie professionnelle » par celle, plus restreinte, « d'emploi équivalent ». Mais vous ne les avez pas entendus.