Je me permets d'intervenir sur cet amendement sur lequel j'avais déjà été amenée à m'exprimer en commission des finances.
Une entité qui réfléchit de manière macroéconomique et, en même temps, prend en compte des données de marchés – les flux – permet d'avoir des indicateurs d'alerte à un moment de surchauffe. Pour prévenir des crises, c'est une grande force que de disposer d'une synthèse de ces deux indicateurs : des volumes qui peuvent être traités sur différents produits, et des éléments de macroéconomie. Vouloir dissocier les deux risque de favoriser l'apparition de bulles ou de les laisser gonfler sans que l'on s'en aperçoive avant qu'il soit trop tard. Pour ma part, je milite vigoureusement en faveur de l'aspect macroéconomique concernant les données financières