Mais, monsieur Paul, on ne peut pas avoir une vision unilatérale. Vous venez de dire une chose qui me paraît factuellement inexacte : les commissions sur les dépôts permettraient de financer des pertes sur des risques inconsidérés. Or je peux vous affirmer que, dans un certain nombre de cas, ce sont les marges de la banque d'investissement qui ont financé, et qui le font encore aujourd'hui, le maintien du réseau et des 400 000 emplois.
La situation n'est donc pas aussi simple que vous le dites. Il est indispensable d'avoir une étude d'impact pour y voir clair sur la relation au sein des groupes entre le coût et la rentabilité des dépôts d'une part, et les autres activités d'autre part.