Bien sûr que non, car vous ne payez ni votre personnel ni vos fournisseurs en francs suisses – à l'inverse peut-être de M. le ministre lorsqu'il exerçait des responsabilités locales en Franche-Comté, car il était alors proche de la frontière suisse ! (Sourires.) Mais nombre de chefs d'exécutifs locaux n'ont emprunté à des taux liés au cours du franc suisse qu'en raison de leur intérêt à court terme.
Par ailleurs, deux ou trois de nos collègues de l'Assemblée nationale – dont je tairai les noms – étaient devenus de grands spécialistes de ces outils. Ils ont emprunté en utilisant des produits structurés, et ont gagné de l'argent de cette manière, mais ils l'ont fait de manière totalement délibérée. Même si après avoir dans un premier temps gagné de l'argent, ils en ont perdu ensuite, au total ils s'en sont bien sortis. Je suis donc tout à fait opposé à ce que l'on limite les choix que peuvent faire les collectivités territoriales.