Il apparaît, de manière consensuelle, qu'il y a un souhait unanimement partagé de donner une suite à ce travail. La proposition de M. Benoit Apparu me semble judicieuse, celle de M. Rudy Salles également. Nous pourrions en effet innover dans l'organisation des auditions des ministres. À cet égard, je voudrais amicalement préciser à M. Michel Ménard que le temps passé par M. Vincent Peillon devant notre Commission me semble moins important que les réponses qu'il nous apporte. Il est par ailleurs normal qu'un ministre présentant un texte de cette importance passe du temps dans la commission qui aura à l'examiner. Une évolution pragmatique pourrait s'établir : nous pourrions, monsieur le président, poser moins de questions mais vous veilleriez à ce qu'il y soit répondu précisément. Il est en effet frustrant, et parfois un peu décourageant, pour les parlementaires que nous sommes de constater que, lorsque l'on pose des questions au ministre, celui-ci donne des réponses préparées qui ne s'y rapportent pas forcément. En canalisant nos questions, nous pourrions, en contrepartie, être extrêmement attentifs à la précision des réponses apportées par le ministre, sous votre autorité. L'expérience me semble devoir être tentée lors d'une prochaine audition de ministre.